Cure de prolapsus par abord vaginal

Déroulement de l’intervention

L’intervention se déroule par les voies naturelles et ne comporte pas d’incision abdominale. L’ablation de l’utérus peut être réalisée dans le même temps opératoire.

 

Elle consiste à amarrer l’utérus, ou le fond du vagin à des ligaments du petit bassin. Si la vessie et/ou le rectum descendent, il faut les soutenir :

  • Soit, en utilisant les ligaments et muscles naturellement présents
  • Soit, en utilisant des bandelettes ou prothèses synthétiques

 

Le prolène est un tissu synthétique non résorbable, souple et spécialement conçu pour être placé dans le pelvis et soutenir les organes prolabés (descendus).

 

En utilisant de petites incisions, le chirurgien place cette prothèse à travers le vagin afin de renforcer les tissus de soutient et replacer les organes dans leur position anatomique.

 

L’intervention dure 60 minutes environ, ce qui est plus court que les techniques classiques. La durée d’hospitalisation est de 3 jours environ, et l’arrêt de travail est de 15 jours.

 

Les cas de complication

Malgré une technique opératoire minutieuse, il n’est pas possible de vous garantir le succès thérapeutique ni l’absence de complications.

  • ouverture de l’abdomen : La voie d’abord peut être modifiée (laparoconversion) selon les constatations faites au cours de l’intervention, ou lors de la survenue de complications peropératoires ;
    • hémorragie : Elle peut rarement nécessiter une transfusion sanguine ;
    • lésions d’organe(s) de voisinage de l’utérus : Elles peuvent se produire de manière exceptionnelle: blessure intestinale, des voies urinaires ou des vaisseaux sanguins, nécessitant une prise en charge chirurgicale spécifique ;
  • l’hématome ou l’abcès de la paroi : Il nécessite le plus souvent des soins locaux, mais une évacuation chirurgicale est rarement nécessaire ;
    • la phlébite des membres inférieurs et l’embolie pulmonaire : Leur prévention repose sur le lever précoce, le port de bas de contention et d’injections quotidiennes d’anticoagulant ;
    • l’occlusion intestinale : Elle peut nécessiter un traitement médical, voire une ré intervention chirurgicale ;
    • le défaut de cicatrisation en regard d’une prothèse : Elle correspond à un défaut de cicatrisation du vagin, en général localisé, en regard de la plaque. Il faut faire une petite intervention dans le cadre d’une hospitalisation de jour pour enlever la partie visible de la plaque ;
  • la rétraction de la prothèse : Responsable de douleurs pelviennes ou lors des rapports sexuels. Si la rétraction est trop importante, une section partielle ou totale de celle-ci peut être nécessaire.

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